Nouveau variant Covid-19 : le Sénat épingle le coronavirus pour obsolescence programmée
Alors que le Sénat a adopté il y a quelques jours une loi dans laquelle est inscrit un délit d’obsolescence programmée, la chambre haute du Parlement souhaite s’attaquer, entre deux auditions, au virus à l’origine de l’épidémie de Covid-19. En effet, les nouveaux variants du SARS-Cov2 qui éclosent actuellement un peu partout (au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, à Marseille, …) rendent déjà obsolètes la précédente version du coronavirus, moins d’un an après sa sortie.
« On a de plus en plus l’impression que le virus nous prend pour des cons » se plaint Gérard Larchier
« Sortir plusieurs versions en à peine quelques mois, c’est quand même très proche du foutage de gueule » s’emporte le Président du Sénat, qui trouve le comportement du coronavirus honteux. « Même Apple attend plus longtemps avant de sortir une nouvelle version de son iPhone« .
Mais si le Sénateur des Yvelines ne décolère pas, c’est surtout parce qu’il estime que la sortie si rapide de nouveaux variants du Covid-19 porte préjudice à certains de ses plus proches amis. « Les labos pharmaceutiques ont déjà planché sur les vaccins, il va bien falloir qu’ils les vendent maintenant » prévient l’élu LR. « L’Union Européenne a déjà acheté pour plusieurs millions d’euros de Redemsivir qui, finalement, ne servaient à rien. On n’a plus les moyens d’aider Big Pharma à écouler leurs stocks ».
L’IHU Méditerranée du Professeur Raoult estime quant à lui que l’hydroxychloroquine est la solution
Le célèbre infectiologue Marseillais ne voit pas ce qu’il y a de si grave. « Nous, ça fait plusieurs mois qu’on séquence le génome du virus. On sait depuis longtemps qu’il mute et qu’il y a plusieurs variants. Et cela ne nous fait pas peur, car avec l’hydroxychloroquine, on peut tous les soigner. Dans le fond, c’est un peu le Linux du médicament : open-source, pas cher et luttant contre l’obsolescence programmée ».
Sanofi, le producteur de ce fameux anti-paludique, est d’accord avec Didier Raoult. Pour son porte-parole, Pfizer et Moderna ne sont que des incapables. « Sortir un médicament bon marché et qui marche sur les différentes mutations de la maladie, ce n’est pourtant pas si compliqué. On ne va quand même pas leur apprendre aussi à faire des vaccins ».