L’utilisation de Windows 10 invalide la citation d’Einstein : “La folie, c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent”
Des universitaires de Stanford se sont penchés sur l’impact de la technologie sur la philosophie moderne. En effet, la plupart des préceptes philosophiques sur lesquels reposent notre civilisation ont été pensé à une époque lointaine où l’informatique n’existait pas. Les chercheurs se sont donc demandés si la technologie n’avaient pas rendu nos schémas de pensée caduques.
La célèbre citation d’Albert Einstein sur la folie ne s’applique plus à une ère post-Windows 10
Vous connaissez sans doute cette phrase de l’inventeur de la théorie de la relativité : “La folie, c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent”. Et bien, d’après les travaux de Stanford, celle-ci n’aurait plus aucune raison d’être, à l’heure où le système d’opération Windows équipe la plupart des PC, américains (DELL, IBM, Hewlett-Packard) comme asiatiques (Toshiba, Lenovo, Samsung, Sony), et même quelques téléphones (Windows Phone).
Bien que le logiciel ait une position ultra-dominante, il n’est pas pour autant exempt de critiques. On lui reproche notamment ses mises à jour trop fréquentes et son manque de clarté ou de simplicité. Ainsi, les utilisateurs (ceux qui ne l’auraient pas encore abandonné pour se tourner vers les Macs) passent leur temps à résoudre des problèmes que le système a lui-même crée. Et la résolution de ces bugs met souvent à mal leur santé mentale, car cela nécessite de réparer des choses qui marchaient encore très bien la veille. Un cercle vicieux dont même les QI les plus élevés n’arrivent pas à sortir.
En fait, c’est tout le principe de causalité que Microsoft et Windows mettent à mal
Au delà des problèmes mentaux que cela peut créer, Microsoft a crée également un véritable far west. De l’aveu même de Bill Gates, le dépannage et la maintenance Windows sont un saut vers l’inconnu. “La machine est devenue totalement incompréhensible, même pour nous… Notre but n’a jamais été de faire quelque chose de fonctionnel, mais d’intégrer le plus de backdoors et de plugins possibles, pour pouvoir vendre des espaces publicitaires à des partenaires comme McAfee, Avast ou Intel“.
Pourtant, cela n’a pas empêché des milliers de “consultants” ou de “spécialistes Windows” de fleurir sur le web. La plupart sont de pures autodidactes. Et cette situation inquiète. En France, la Commission d’enquête sur les sectes a enquêté sur le phénomène, apparenté par certains comme une dérive sectaire. Aux Etats-Unis, la NSA a émis une recommandation à la prudence : ces experts pourraient bien être des espions russes prêts à installer un spyware (logiciel espion) que les américains seront bien incapables d’enlever, tant le fonctionnement de Windows leur est opaque.
Alors comment remédier à ce problème ? Il semblerait qu’il n’y ait que deux méthodes qui s’offrent à vous : soit revenir à certaines méthodes ancestrales (comme le papier et crayon ou la bon vieux calcul mental), soit abandonner Windows (non pas pour Apple – les GAFAM ont tous des méthodes similaires – mais pour des logiciels libres et open-source).