Le grand marabout d’Abidjan lance une nouvelle étude clinique sur l’hydrochloroquine
Hier, on vous parlait de Didier Drogba (enfin, du stade à son nom). Aujourd’hui, on met à l’honneur à nouveau la Côte d’Ivoire. Sekou Adama, l’un des anciens membres du mythique groupe Magic System reconverti en marabout, vient d’annoncer son soutien aux travaux du Professeur Raoult et de l’IHU (Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection) de Marseille contre le Covid-19.
Entre “grands sorciers”, ils se comprennent…
“Ça fait des années que j’ai un poster de lui dans ma chambre” assure Sekou Adama à propos de Didier Raoult. Celui que l’on surnomme le “grand sorcier d’Abidjan” n’hésite d’ailleurs pas à qualifier l’infectiologue marseillais de “grand sorcier blanc”. “Quand, j’ai écrit Premier Gaou (chanson sorti dans les années 2000), c’était déjà pour lui rendre hommage” ajoute-t-il.
Cette adulation vient du fait que le médecin français soit le plus marabout de tous les scientifiques. Il est en effet né au Sénégal, à Dakar, et il a grandi dans cette culture africaine faite de sorcellerie, d’incantations et de remèdes de grands-mères avant d’embrasser une carrière scientifique. De plus, les travaux du Professeur Raoult sont, depuis des années, décriés par la communauté médicale, car jugés pas assez scientifiques… comme le sont bien souvent les marabouts africains.
“L’hydrochloroquine est un traitement efficace contre le Covid-19”
“J’ai testé le gingembre, le bois bandé, les oeufs de serpents, la menthe poivrée, l’excision sacrificielle, la RedBull, le Coca-Cola et le thé à la menthe… Et la chloroquine est de loin le traitement le plus efficace que j’ai vu contre le coronavirus” assure Sekou Adama, qui se vante d’avoir soigner tout un village près de Yamoussoukro (village depuis décimé par Ebola).
À noter que ce n’est pas la première fois que l’Afrique utilise un traitement anti-Covid-19 contre l’avis de l’OMS. À Madagascar, le Covid-Organics, une boisson à base d’artémisia, une plante bien connue dans la lutte contre le paludisme (que l’hydrochloroquine soigne elle aussi à l’origine. Tiens, tiens!), est utilisée depuis déjà plusieurs semaines, avec des résultats non encore observés.