La captivante histoire qui se cache derrière le Connard Enchaîné

Le Connard Enchaîné a été fondé au début du XVième siècle dans un petit village du Beaujolais par un humoriste qui n’arrivait pas à faire carrière (tous les cafés théâtres étaient alors fermés à cause d’une épidémie de peste). Mais, comme son spectacle, ce projet va rapidement tombé dans l’oubli puisqu’un autre évènement va accaparer toute la lumière de la presse locale : en 1416, la région devient un pays indépendant avec la création du Duché de Savoie (dont faisait partie le nord de Lyon).

Lassé d’écrire des blagues que personne n’entendait ou ne lisait, cette intrépide humoriste abandonna sa carrière de troubadour et, à force de mettre de l’eau dans son vin, il devint vigneron. Enfin, il n’abandonna pas tout-à-fait l’humour puisqu’il créera juste avant de mourir le Beaujolais nouveau.

Ce journal traversa une bonne partie du Moyen-âge dans une cave, à prendre la poussière, avant que le Grand Orient de France ne choisisse d’en faire son organe de presse officiel. Son seul but était alors de faire rire et de divertir les membres des loges qui avaient la réputation d’être chiants et pas très rigolos.

Victime de l’Inquisition et de la cabale antimaçonnique de l’Église catholique, Le Connard Enchaîné tomba dans la clandestinité, puis une nouvelle fois dans l’oubli… Jusqu’à ce que Sébastien Mayoux, un autre humoriste raté, ne décide de la ressusciter un soir de novembre 2017.

Celui-ci se veut le fils spirituel du premier créateur du Connard Enchaîné (dont le nom est toujours inconnu). Comme lui, il a grandi en Rhône-Alpes. Et comme lui, il n’a jamais réussi à être vraiment drôle. Même s’il continue à faire vivre ce journal parodique, aidé de quelques autres contributeurs, il se concentre également sur l’écriture de choses un peu plus sérieuses : des polars (romans policiers ou d’espionnage).