Les gaz lacrymo de la police française contribuent dangereusement au réchauffement climatique
Il y a quelques jours, on vous parlait déjà de la pollution inquiétante relevée au-dessus de certains lieux de Paris. Les mauvaises nouvelles en matière d’écologie s’accumulent puisqu’aujourd’hui, il est question de réchauffement climatique. Les lacrymo et les grenades de désencercerclement que les forces de l’ordre françaises utilisent pour contenir les gilets jaunes émettraient des gaz à effet de serre. On en retrouve les mêmes quantités en France que dans d’autres zones de conflit, comme par exemple la Syrie.
Le GIEC est formel : de l’azote, du souffre et du dioxyde de carbone sont relevés chaque samedi, au-dessus des manifestations
Le Groupe Intergouvernemental d’Expert sur le Climat, célèbre pour ses nombreux rapports alarmistes sur l’état du monde, s’attaque cette fois-ci à l’impact des armes de guerre sur le climat. Et pour cela, il a installé son laboratoire en France, afin de pouvoir être au plus près de l’action. Le GIEC a adressé une liste de recommandations au gouvernement français, parmi lesquelles il conseille d’abandonner les gaz lacrymo, les LBD (lanceurs de balles de défense) et les grenades de désencerclement pour les remplacer par des outils “low tech” et moins polluants, comme le lance-pierre, le free hug ou encore la bonne vieille matraque en bois.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est immédiatement défendu et s’est dédouané de toutes responsabilités : “En l’état, nous faisons face à une puissante vague de terrorisme et nous avons besoins de ces moyens coercitifs pour maintenir l’ordre. Ce n’est pas de notre faute”.
Les climatosceptiques crient au complot et fustige ce qu’ils appellent la “dictature verte”
Le gouvernement s’est rapidement trouvé des alliés. Le puissant Ordre des Climatosceptiques, une branche obscure de la franc-maçonnerie, a apporté son soutien aux forces de l’ordre et leur ont sommé de ne pas baisser les armes, contrairement aux recommandations du GIEC. D’abord parce que, pour eux, le réchauffement climatique n’existe pas et que ce groupe d’experts n’est qu’une vaste supercherie. Et puis, parce qu’au nom de la démocratie et des valeurs républicaines, personne n’a le droit d’imposer quoique ce soit à l’autre. “Il y en a marre de cette dictature verte”, s’est emporté Laurent Alexandre.
La contestation virulente des climatosceptiques a également permis à certains sociologues et philosophes d’étudier ce qu’ils appellent le “point Greta”. Comme pour le point Godwin, ils ont réussi à démontrer que, dans toute discussion ou débat de plus de 5 minutes entre deux personnes, l’un des deux interlocuteurs allaient forcément faire référence à la jeune suédoise Greta Thunberg ou à un autre militant écologiste (en bien ou en mal).