Vente de sous-marins à l’Australie : la France prête à offrir la Nouvelle-Calédonie pour obtenir le contrat
L’affaire des sous-marins n’est pas encore terminé. Alors que Canberra a annulé un contrat d’achat de bathysphères français de plusieurs millions d’euros pour finalement se tourner vers des engins à propulsion nucléaire américains, Paris ne décolère pas. Et la France est prête à tout pour obtenir l’argent miroité par ce juteux contrat. Dans une ultime négociation avec l’Australie, Jean-Luc Le Drian, le ministère des Affaires Étrangères, a même proposé d’inclure la Nouvelle-Calédonie dans la balance.
“De toute façon, ces cons veulent leur indépendance et ils ont tous le Covid” affirme Emmanuel Macron
La Nouvelle-Calédonie est l’un des nombreux territoires d’outre-mer que possèdent encore la France. Cet archipel, situé au large de la Nouvelle-Zélande, offre à la France une position géostratégique en Océanie. Pourtant, Paris ne semble pas attaché plus que ça à ce bout de cailloux. En effet, les néo-calédoniens sont de plus en plus revendicatifs pour leur indépendance. Le dernier référendum sur le sujet a d’ailleurs faillit mettre fin à la tutelle française sur Nouméa.
Et puis, le pays des kanaks fait figure de mauvais élève en terme de lutte contre le coronavirus. Touché plus tard que les autres territoires de France, on l’a souvent cru épargné. Pourtant, la Covid-19 y a débarqué et ce virus y fait des ravages. Le taux de prévalence de la maladie explose, les hôpitaux sont saturés et la vaccination prend du retard. Se débarrasser de cet archipel serait donc une bonne idée pour Paris afin d’afficher de meilleurs chiffres face à la crise sanitaire.
“On a pas l’occasion de vendre des sous-marins tous les jours. L’Arabie Saoudite n’en a pas besoin pour tuer des Yéménites” se défend la ministre des Armées
Florence Parly n’a cessé de le dire dans la presse ces derniers jours : le contrat signé avec l’Australie est très important pour l’industrie de l’armement française. En effet, l’Hexagone n’a pas l’opportunité de vendre énormément de sous-marins. Les clients sont moins nombreux que pour les Rafale et les Mirage, ou pour d’autres armes Made in France. L’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, les deux plus gros clients de l’armement français n’en achètent pas. Il faut dire que ces deux monarchies du Golfe ont plus besoin d’avions ou de chars d’assaut pour bombarder les Houthis du Yémen.
“Si l’Australie ne veut plus nous acheter des sous-marins, qui le fera? On ne peut pas compter sur le Qatar non plus! C’est toute une filière de l’industrie française qui est en danger avec l’annulation de ce contrat” s’inquiète la ministre des Armées. Florence Parly a même appelé tous les futurs candidats à l’élection présidentielle à prendre position en faveur des guerres marines, afin de sauver les emplois en France. “Pourquoi ne pas s’attaquer aux Comores ou au Sri Lanka plutôt qu’à la Syrie ou à l’Afghanistan” a-t-elle proposé.