“Travail, Famille, Patrie” remplace “Liberté, Égalité, Fraternité” sur les devantures des mairies
Le gouvernement est sans cesse à la recherche de solutions pour convaincre les Français de respecter le confinement, une mesure qu’il a pris pour le protéger d’un dangereux virus. Pour ne pas tenter la population tout en l’incitant à faire des efforts au nom de tous, Jean Castex a eu une idée. Il souhaite remplacer la devise de notre République qu’arborent fièrement nos mairies. “Travail, Famille, Patrie” serait en effet beaucoup plus d’actualité que “Liberté, Égalité, Fraternité”.
“Nous devons nous reconcentrer sur l’essentiel!”
C’est par ces mots que le Premier Ministre a introduit son projet aux députés. Face à l’Assemblée Nationale, le locataire de Matignon a expliqué que “la liberté, l’égalité et la fraternité, c’était des beaux mots, mais nous n’avons plus le temps pour ces conneries. Nous devons tous aller dans le même sens et niquer ce putain de virus! Et cela passe par aller travailler, fermer sa gueule et vite rentrer chez soi”. (À noter que nous ne sommes pas certains de la retranscription exacte de son discours. En raison de son accent, il est possible que nous n’ayons pas bien compris certains de ces mots).
Les parlementaires (qui montraient le bon exemple en travaillant un 11 novembre) ont majoritairement abondé dans le même sens que Jean Castex, à l’exception de quelques électrons libres du Rassemblement National et de la France Insoumise. “Je trouve que ça fait un peu trop référence aux heures sombres de notre Histoire” s’est emporté Gilbert Collard. Le chef du gouvernement a affirmé qu’il n’avait pas fait le rapprochement avec le Maréchal Pétain et le régime de Vichy. “Cette idée m’est venue toute seule. Je pensais avoir inventé cette devise” s’est-il justifié.
Emmanuel Macron souhaite dépasser les idées de liberté et d’égalité
L’Élysée a toujours déclaré son attachement au progressisme. Et selon LREM, le progrès, c’est justement d’aller au-delà des concepts de liberté, d’égalité et de fraternité. “Ce sont des mots pompeux qui ne veulent plus rien dire. Cela avait peut-être un sens à l’époque des Lumières et de Rousseau mais aujourd’hui, c’est dépassé” a-t-il déclaré. “C’est un peu comme le terme de violences policières, le Président n’aime pas que l’on prononce ces mots” nous a confié l’un de ses proches collaborateurs, Alexandre B.
La majorité présidentielle a affirmé que, si elle était allé présenter ce nouveau projet aux députés, elle n’en attendait pas pour autant une quelconque validation de la part de l’Assemblée Nationale. Le gouvernement a simplement accepté de jouer le jeu du système parlementaire, sans pour autant tomber dans l’extrême de la démocratie. Comme Olivier Véran l’avait fait avant lui, Jean Castex a lancé aux élus du Palais Bourbon : “Si vous n’êtes pas contents, vous n’avez qu’à vous en aller”.