Radicalisation : L’État Islamique revendique l’organisation de messes en plein confinement
La foi des croyants est mise à rude épreuve pendant cette période de confinement. Mais, à l’occasion des fêtes de Pâques, certains catholiques ont bravé l’interdit de sortir de chez eux et de se réunir pour assister à des messes clandestines, à Paris comme en Italie. Un scandale qui choque l’opinion, et dont l’État Islamique s’est empressé de revendiquer.
La radicalisation religieuse met le voile de plus en plus la laicité à la française
On le sait, la France est très attachée au principe de laicité et à la loi de 1901 (censée la garantir). D’ordinaire, on avait l’habitude de voir celles-ci mises à mal par les intégristes musulmans (vous savez, les soi-disants salafistes et femmes intégralement voilées de burqa ou de niqab dont BFMTV et CNews voient partout, mais dont, hormis dans quelques quartiers de Sevran ou Saint-Denis, nous, nous en croisons très peu).
Mais aujourd’hui, les temps changent. L’islam n’est pas la seule religion à se radicaliser. Tout le monde s’y met. Y compris l’Église catholique. Celle-ci, qui jusqu’à présent savait se faire discrète, compte plus d’un milliard de fidèles tout autour du monde (près de 18% de l’Humanité) et est la foi ultra-majoritaire en France.
Opportuniste, l’organisation islamiste est prête à tout pour pouvoir faire parler d’elle
Mais le problème des messes clandestines n’est pas seulement religieux ou sanitaire, il est également politique. Et cela, l’État Islamique l’a bien compris. S’il n’est pas encore mort, Daech est en train de perdre du terrain en Syrie et en Irak. Son califat, autrefois étendu sur plusieurs centaines de kilomètres, ne se résument plus qu’à quelques poches. Ses soldats désertent et son meilleur ennemi, Al Qaida, renait. Alors, la nébuleuse terroriste s’est empressée de revendiquer l’organisation de ces cérémonies catholiques, afin de se faire un peu de publicité.
En tout cas, la radicalisation soudaine des catholiques va peut-être permettre de faire oublier un peu l’intégrisme religieux de certains adeptes de l’islam, ce qui arrange sûrement le gouvernement qui, en l’absence de masques, souhaite demander à l’ensemble de la population (musulmans ou non) de porter la burqa pour se protéger du Covid-19. Mais de là à y voir un complot…