Catalogne : Manuel Valls promet la déchéance de nationalité aux indépendantistes : “Ce sont des terroristes”
Après la France des ronds-points, c’est désormais au tour de l’Espagne de s’embraser. Plus précisément la Catalogne. C’est la condamnation des anciens dirigeants catalans à de lourdes peines de prison pour avoir organisé un référendum autodétermination et déclaré unanimement l’indépendance de la région de Barcelone en 2017 qui a mis le feu au poudre.
Manuel Valls n’hésite pas à les comparer à l’État Islamique : “Comprendre, c’est déjà excuser”
L’ancien premier ministre français et candidat malheureux à la mairie de Barcelone a tenu à condamner avec fermeté les indépendantistes. Et on a pu constater qu’il n’avait rien perdu de sa fougue. Il a même ressorti son projet de déchéance de nationalité, qu’il avait réussi à instaurer en France lorsqu’il était à Matignon (à l’époque, les terroristes étaient des barbus djihadistes venus de Syrie et d’Irak).
Ses propos ont rapidement trouvé de l’écho de notre côté des Pyrénées, autant du côté de ses amis que de ses ennemis. Le parrain de son fils, un humoriste ambulant connu pour son politiquement correct, a tenu à affirmer toute son admiration pour “le seul migrant qui ait vraiment réussi à s’intégrer dans son pays d’accueil“. À l’inverse, Jérémy Ferrari, lui aussi comique (et tout aussi drôle), a tenu à préciser que “personne n’avait une Kalachnikov et que les gens n’étaient pas en guerre contre les séparatistes. Seul lui l’était…”
La police française prête à aider forces de l’ordre espagnoles pour contenir la violence “dans le respect des Droits de l’Homme”
Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur français – un poste que Manuel Valls a lui aussi occupé par le passé -, s’est montré prêt à aider son prédécesseur place Beauvau. “Depuis quelques mois, nous avons acquis certaines compétences dans le maintien de l’ordre. Des compétences qui commencent à s’exporter à l’étranger et que nous serions ravis d’offrir à nos voisins espagnols, si besoin”.