Retrait de Syrie : Donald Trump aurait compris que la guerre ne servait à rien en lisant un livre
Depuis son élection, en 2016, Donald Trump ne cesse d’être la risée du monde intellectuel et des élites politico-médiatiques. Entrepreneur à succès, ce sont surtout son ignorance et son inculture qui lui sont reprochées. Afin de changer son image, ses conseillers politiques lui ont ainsi recommandé de se cultiver. Des préconisations qu’il semble vouloir suivre, puisqu’il s’est mis à la lecture. Mais, encore une fois, son manque de culture l’a conduit à faire de mauvais choix.
Tellement peu habitué à lire, il aurait confondu un roman de fiction avec un témoignage historique
Quelques mois après avoir acheté un vieil Atlas plus vraiment à jour, ce qui l’aurait poussé à se ridiculiser face au ministre des Affaires Étrangères espagnol, Donal Trump a récidivé. Il aurait lu “Al Baas“, un roman d’espionnage dont l’intrigue recense les tribulations d’un ancien rugbyman savoyard à Alep, au cœur de la guerre civile syrienne. Ce polar est bien entendu une pure fiction, sortie tout droit de l’imagination de son auteur. Mais, cela, le président américain ne l’aurait pas compris : il aurait pris pour “argent comptant” tout ce qui était écrit dedans. Ce livre décrit la guerre de Syrie comme un conflit dans lequel la frontière entre le bien et le mal se confondent. Aussi, il dévoile à quel point les élites politiques occidentales (la France et ses alliés de la coalition, dont fait partie les Etats-Unis) sont capables de manipuler la vérité, que ce soit auprès de leurs citoyens, voire envers leurs propres armées et agences de renseignements. Comme dit l’adage : “En temps de guerre, tous les coups sont bons“.
En lisant ce roman, Donald Trump, le chef de la première puissance militaire mondiale, aurait ressenti une immense aversion pour cette guerre. D’un seul coup, elle lui aurait apparu comme étant “vaine et inutile, et n’ayant plus aucun sens“. Et cette soudaine prise de conscience l’aurait incité à désengager l’armée américaine de Syrie.
Un épisode qui relance le débat sur les thèses complotistes et les fake news concernant la politique internationale
Si cette nouvelle mésaventure du président des Etats-Unis prête à sourire, on espère pour les Etats-Unis que Donald Trump ne va pas prendre Le Connard Enchaîné pour Le Canard Enchaîné, et baser ses analyses géopolitiques et ses futures décisions internationales sur nos articles.