La franc-maçonnerie relance le rituel d’initiation des Templiers qui consistait à se baiser l’anus
La théorie du grand remplacement ayant remplacé celle du complot judéo-maçonnique dans les thèses d’extrême-droite, on n’entend presque plus parler des franc-maçons. Une situation dont les loges maçonniques s’inquiètent. Non contentes de se montrer discrètes, elles ont surtout peur de tomber dans l’oubli et que plus personne ne veuille en faire partie. Pour redevenir à nouveau attractive, la franc-maçonnerie a donc décidé de relancer un vieux rituel qui faisait jadis les beaux jours d’un de leurs ancêtres.
Au XIVème siècle, tout le monde voulait intégrer les Templiers
Au Moyen-Age, l’ordre du Temple séduisait énormément dans les castes nobles et bourgeoises. Et d’après les historiens, cet attrait ne venait pas de l’intérêt de ses réunions (dont personne n’a vraiment compris à quoi elles servaient) mais plutôt de celui de ses rituels d’initiation. En effet, pour être intronisé chevalier des Templiers, chaque nouveau membre devait baiser le nombril et l’anus de chacun de ses autres “frères”. Une cérémonie qui sentait bon la fraternité et les flatulences.
D’ailleurs, grâce à ce petit bizutage, l’ordre devint tellement populaire auprès de la haute société qu’il fit rapidement de l’ombre à la cour royale et au Vatican, dont les rites d’initiations étaient jugés “moins marrants”. C’est d’ailleurs cela qui contraignit le roi de France Philippe IV le Bel et le pape Clément V à dissoudre l’ordre et à faire brûler sur le bûché tous ses éminents membres pour hérésie. Selon la légende, Jacques de Molay, le dernier maître des Templiers, aurait refusé jusqu’à la fin de faire une petite bise amicale et fraternelle au postérieur du roi.
La classe politique serait également intéressée par ce rituel pour rendre leur profession à nouveau attractive
Le succès du rituel d’initiation a fait de l’ordre du Temple quelque chose de “in”. Avant qu’ils ne deviennent persona non grata en 1307, tout le monde voulait en être. Si la franc-maçonnerie compte remettre cette cérémonie d’initiation au goût du jour pour attirer à nouveau les foules et l’intérêt, elle n’est pas la seule. La classe politique y songe également. Selon le Conseil d’État, cela pourrait “rapprocher les élus de leurs bases et réconcilier les francais avec leurs représentants politiques”.
D’ailleurs, le Sénat examine actuellement une proposition de loi pour permettre d’introduire le baisement d’anus lors de la prise de fonction des prochains maires. Pour eux, cela va sans doute aider les français et françaises à reconsidérer le désamour qu’ils semblent éprouver pour la fonction municipale, et peut-être convaincre tous les maires qui ne souhaitent pas se représenter à finalement briguer un nouveau mandat. En somme, ce dispositif fait partie du plan 2020 pour redynamiser les territoires et la ruralité.