Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy également condamné à écouter en boucle la discographie de Carla Bruni pendant sa détention
Décidément, la présidente du tribunal Caroline Viguier se sera montrée ferme envers l’ancien Président de la République. Sarkozy a en effet été lourdement condamné par la justice dans le cadre du procès de l’affaire Bygmalion. En plus de la condamnation à 1 an de prison ferme, le verdict est également assorti d’une obligation d’écouter l’ensemble de la discographie de sa femme, la chanteuse Carla Bruni.
Bastien Millot, Jérôme Lavrilleux et Philippe Briand sont eux exemptés de cette (trop) lourde peine
La justice s’est montrée plus clémente envers les autres accusés de ce procès : Les anciens députés Bastien Millot et Jérôme Lavrilleux, ainsi que le chef d’entreprise Philippe Briand. Caroline Viguier a en effet estimé que l’écoute de Carla Bruni était une sanction trop lourde pour qu’ils en soient condamnés. “Surtout, ils n’ont pas épousé Carla Bruni” a-t-elle dit. “Cela aurait été injuste de les condamner à écouter cette voix stridente. La prison ferme suffira à les expier de leurs fautes“.
La présidente du tribunal a également précisé que Nicola Sarkozy sera placé à l’isolement durant son année de prison, afin que ses voisins de cellule de subissent pas l’écoute en boucle de la discographie de sa femme. L’avocat de Salah Abdeslam s’est félicité de cette décision. “Mon client aurait préféré être condamné à mort et exécuté plutôt qu’écouter Quelqu’un m’a dit” a-t-il déclaré.
Amnesty International saisit la justice internationale pour “acte de torture”
L’ONG dénonce une sanction trop lourde et disproportionnée par rapport à l’ampleur du crime commis. Son porte-parole a effectivement écrit dans un communiqué de presse : “Écouter Carla Bruni peut s’apparenter à de la torture. Les Américains l’utilisaient à Guantanamo pour faire craquer les prisonniers Irakiens. Même si nous n’aimons pas particulièrement Nicolas Sarkozy, nous demandons à la France que son intégrité physique et morale soit respectée, en vertu des Droits de l’Homme, de la Convention de Genève et du droit international“.
A contrario d’Amnesty International, d’autres personnalités se sont enjouées de cette condamnation, les ennemis de Sarkozy étant nombreux. C’est notamment le cas de Dominique de Villepin ou encore de Saadi Kadhafi, le fils de l’ancien chef Libyen, qui a lancé un “cheh!” à l’ex-Président Français à l’origine de la chute de son père à Tripoli.