Covid-19 : l’IHU de Marseille recommande de boire des bières pour tester votre goût
Décidément, on parle beaucoup de Marseille en ce moment. Après la Covid-19 (nouvelle monnaie locale de la ville), parlons cette fois-ci du Covid-19 (le coronavirus). L’institut du célèbre Professeur Raoult a émis de nouvelles recommandations afin de pouvoir dépister massivement les gens, sans pour autant engorger les laboratoires et les centres de tests. Il suffirait de boire régulièrement de la bière afin de tester qu’on ne souffre pas d’agnosie (perte de gout, reconnu comme l’un des symptômes du virus).
“C’est important de se tester trois fois par jour : matin, midi et soir”
L’alcool à but thérapeutique, c’est un peu comme l’hydroxychloroquine, il faut savoir quand la prendre. Selon le médecin marseillais, il faut s’en administrer régulièrement à petites doses, tout au long de la journée. “Moi, je recommanderai de le faire trois par jour. C’est d’ailleurs ce que je fais à titre personnel. Mais je sais que tout le monde ne peut pas en faire autant”. Le Professeur Raoult préconise de faire preuve d’adaptabilité, conscient que le couvre-feu et la fermeture des bars “ne vont pas aider”.
La Santé Publique a affirmé qu’elle ne voyait pas d’objections à ce que les français suivent ces recommandations, du moment qu’ils respectent les gestes barrières. “Tant qu’ils restent chez eux, qu’ils se lavent les mains, qu’ils portent un masque et qu’ils ferment leur gueule, ils font ce qu’ils veulent” a rassuré Jérôme Salomon lors d’une conférence de presse.
Bière, Ricard ou vin rouge, finalement ce n’est pas si important
L’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU Méditerranée Infection) confirme que, si ses premières recommandations étaient de se tester avec de la bière, cela peut être fait avec n’importe quelle boisson. C’est cependant important qu’il y est de l’alcool dedans, car les cellules du gout – celles normalement touchées par le Covid-19 – sont plus réceptives aux boissons alcoolisées.
Une bonne nouvelle pour Pernod-Ricard, fleuron industriel de la cité phocéenne, qui commercialise beaucoup d’alcool mais pas de bières. Les marseillais (mais aussi plus largement tous les français) accueillent également cette information avec beaucoup de joie. À condition de ne pas mettre trop d’eau dans leur vin. Quand aux enfants, “faites les boire aussi, au cas où” ajoute l’IHU.