L’Iran demande à sa diaspora d’allumer des feux de forêts un peu de partout aux États-Unis
La situation de l’Australie, paralysée par des feux de forêts depuis des semaines, a donné des idées à Téhéran. La République Islamique, qui se livre à une guerre d’influence avec les États-Unis depuis l’assassinat de Ghassem Soleimani, a appelé tous ses ressortissants sur le continent américain à allumer des feux de forêts. L’Iran espère ainsi mettre Donald Trump dans le brouilard (un peu plus tard qu’il ne l’est déjà).
L’Iran compte une très importante communauté iranienne aux États-Unis
La première diaspora iranienne est aux États-Unis. Plus de 280 000 iraniens, nés en Iran ou de parents iraniens, y vivent. La moitié d’entre sont installés à Los Angeles, dans son quartier “Little Persia”. La ville est même parfois surnommée “Tehrangeles“ ou “Irangeles“). Et la Californie étant un État particulièrement vulnérable aux feux de forêts, la République Islamique compte retourner ces iraniens contre leur pays d’accueil en en faisant des pyromanes.
Mais la chose ne sera pas aisée. Il n’est pas certain que les iraniens installés sur le continent américain ne deviennent des “ennemis de l’intérieur” pour les USA. En effet, beaucoup d’entre eux ne portent pas vraiment le régime de Téhéran dans leur cœur. La plupart ont quitté l’Iran après la Révolution Islamique de 1979 et l’accession au pouvoir de l’ayatollah Khomeini.
L’escalade de la violence entre Washington et Téhéran n’en finit pas
Hassan Rohani, le président iranien, a brandi la carte IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) des parcs nationaux américains en guise de menace. Et, si cela ne suffit pas, il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à révéler la recette du Coca-Cola ou de la sauce Big Mac.
De son côté, Donald Trump a rappelé qu’il ne “croyait pas à ces menaces” – une invention des Chinois à ses yeux – et que, si des feux de forêts similaires à ceux d’Australie se déclaraient chez lui, il traiterait ces incendies comme il a déjà traité la vague de froid l’année dernière. Même pas peur!