Donald Trump promet de grâcier le Covid-19 s’il est réélu
L’élection présidentielle approche à grands pas et Donald Trump est prêt à tout pour rester à la Maison Blanche pour un deuxième mandat. À deux mois du scrutin (fixé le 3 novembre), il a déjà commencé son opération séduction. Et alors qu’on le connaissait offensif et segmentant, le 42ème Président des États-Unis montre désormais un tout autre visage. Il se veut désormais inclusif et à l’écoute de tous ses futurs “électeurs” qu’elle que soit leur obédience politique.
Trump prêt à tourner la page envers le coronavirus
Donald Trump est connu pour son inflexibilité. En terme judiciaire, il est adepte de la “tolérance zéro”, surtout lorsqu’il s’agit de ses opposants politiques. Il est d’ailleurs celui qui a relancé les exécutions fédérales après plusieurs années de suspension. Mais dans ce monde d’après, il semblerait que l’élu Républicain se doit assagi.
Dans un tweet, il a assuré qu’il ne tiendra pas rigueur au Covid-19 s’il est réélu à la tête du pays en novembre prochain. “Le virus chinois a détruit tout ce que nous avions mis en place depuis 2017. Il a créé plus de 30 millions de chômeurs alors que nous avions réussi à relancer l’économie. Mais si je suis réélu, j’oublierais tout!”.
Joe Biden, les démocrates et l’État profond auront-ils droit à la même clémence?
C’est la question que l’on peut se poser mais là-dessus rien n’est moins sûr. Le camp démocrate, emmené par le couple Joe Biden-Kamala Harris (que le parti a choisi pour être les prochains Président et Vice-Présidente des États-Unis en lieu et place de Donald Trump), se montre de plus en plus offensif à l’encontre de l’homme d’affaires. Le milliardaire à la mèche blonde risque donc de ne pas se montrer aussi clément envers eux qu’envers le coronavirus. En tout cas, c’est ce que souhaitent ses partisans.
“Ils veulent nous imposer un nouvel ordre mondialiste. Donald Trump est le dernier rempart. Il faut leur faire peur, les réduire au silence, comme la Police le fait avec les noirs” a répondu une fan du Président, adepte du mouvement QAnon. Cette théorie complotiste, née sur le Dark Web, s’est propagée sur le web et les médias sociaux. Elle dénonce un complot contre Trump d’une organisation secrète menée par les Bush, les Clinton, les Obama, les Rothschild ainsi que certaines vedettes d’Hollywood. Le président des USA lui, parle, de “Deep State” ou “d’État profond”.