Réchauffement climatique : Au-dessus de 1,5 degré, même les îles flottantes fondront
Les inondations provoquées à New York par l’ouragan Ida nous rappellent que le changement climatique est déjà là. Il y a quelques semaines, sortait le 6ème rapport du GIEC qui soulignait à quel point celui-ci va impacter nos vies et nos existences. Pourtant, tout n’est pas perdu. Si la perspective d’éviter un réchauffement de plus de 1,5 degré parait de plus en plus difficile, il est encore possible de ne pas (trop) dépasser ce seuil, voire de rester en dessous des 2 degrés. Et c’est tout sauf anecdotique, car au-dessus de 1,5 degré, quelque chose de bien plus important que la fonte des glaciers, la sécheresse, les canicules ou les inondations se profilent…
Selon le GIEC, les îles flottantes ou les pêches Melba sont les desserts les plus exposés au changement climatique
C’est peut-être la partie qui est passée la plus inaperçue du dernier rapport du GIEC. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat analyse l’impact du climat sur notre nourriture et notamment sur la partie préférée de nos repas : le dessert. “Les îles flottantes sont un fragile équilibre. Les blancs en neige ont besoin d’une certaine température, ni trop froide, ni trop chaude, pour se maintenir. C’est physique. Au-dessus d’une certaine température, les îles flottantes ne se tiendront plus à l’air libre et seront submergées dans la crème, un peu comme la calotte glaciaire coule dans l’océan Arctique” a déclaré Philippe Etchebest, le spécialiste cuisine du GIEC.
Mais rassurez-vous, même si le climat s’emballe, vous pourrez toujours exercer votre dent sucré. Car tous les desserts n’ont pas la même sensibilité au climat que les îles flottantes. La pêche Melba s’en sortira à peine mieux. En revanche, les profiteroles et le tiramisu devraient résister à une élévation de la température de 2 degrés. Et au-dessus de ce seuil, on estime que certains gâteaux pourront être consommés sans problème jusqu’à la fin du monde. C’est le cas du gâteau de Savoie, du kouign-amann breton ou encore des petits sablés!
Savoir prendre le réchauffement climatique du bon côté
L’eco-anxiété est un mal qui touche de plus en plus de personnes. La perspective annoncée de vivre dans un monde plus chaud, avec moins de ressources, angoissent énormément de nos contemporains. Pourtant, cela ne changera rien et, comme tente le montrer cet article, il y aura toujours des solutions… et des bonnes nouvelles (enfin, des moins mauvaises que d’autres quoi!). Si on veut faire preuve d’optimisme et voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide, on peut se dire que le changement climatique est aussi l’occasion de changer nos petites habitudes…
Si le sujet vous intéresse, le réchauffement climatique est au cœur d’un nouveau roman qui vient de paraître : La fin de leur monde. Il s’agit d’un polar d’espionnage qui, en plus de vous faire voyager dans la France du bout du monde (les îles Kerguelen) ou dans une base militaire ultra-protégée (base aérienne 942 de Lyon-Mont Verdun), vous plongera dans le danger climatique, la géopolitique des énergies fossiles, la collaspologie et les forums obscurs du dark net. Alors, bonne lecture! 🙂