Le Prince de Monaco tape du poing sur la table : Donald Trump tremble et se réengage immédiatement en Syrie
On dit souvent qu’en politique, il y a deux catégories : ceux que l’on voit et ceux qui contrôlent. Et lorsqu’on parle de diplomatie, le Prince de Monaco fait incontestablement partie de la deuxième. Depuis des années, Albert II est assis à la table des puissants (voir la photo ci-dessus où on le voit donner quelques conseils à Vladimir Poutine). Dans l’ombre, il tire les ficelles de la géopolitique mondiale, laissant gentiment les “grands” (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Allemagne, Angleterre) prendre la lumière.
Touché par la situation des kurdes dans le nord-est de la Syrie, le Prince de Monaco a décidé que la “plaisanterie était terminée”
La décision de Donald Trump de se retirer de la guerre en Syrie a laissé les kurdes en première ligne face aux forces armées turques, qui n’ont pas tardé à sévir. Une situation que la principauté de Monaco a jugé intolérable. Le prince Albert a donc appelé directement la Maison Blanche pour donner l’ordre à la première puissance mondiale de redéployer ses troupes dans le Rojava afin d’empêcher le massacre des kurdes. Terrorisé à l’idée de se mettre à dos son allié monégasque, les États-Unis ont immédiatement accepté.
Serge Telle, le ministre d’État de Monaco (l’équivalent du Premier Ministre) s’est félicité du courage politique de son souverain et espère bien que celui-ci gagnera (enfin) le Prix Nobel de la Paix cette année. Le nantais (depuis la Constitution de la Principauté de 1911, le chef du gouvernement monégasque est obligatoirement un citoyen français) demande aussi à ce que Monaco obtienne un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. “On est les gendarmes du monde, ce serait logique” a-t-il précisé.
Albert II somme aussi les pays Européens à tendre la main aux réfugiés
Pour lui, il n’est pas question que la France, l’Allemagne ou l’Angleterre se dédouanent de leurs responsabilités. “Nous, on en aurait bien accueilli chez nous, mais on n’a pas de places. On est déjà 37 000 sur un Rocher” a affirmé le Prince Albert de Grimaldi. “Et puis, la vie est trop chère ici. Ce n’est pas un cadre idéale pour un réfugié syrien de n’avoir que des Maseratis ou des Rolls-Royces pour pouvoir être chauffeur Uber”.
Décidément, il fait bon d’être prince de petits et riches États. Au Qatar comme à Monaco, on tire son épingle du jeu géopolitique (un jeu pourtant difficile, on le sait, et dans lequel de nombreux autres pays s’y sont déjà cassé les dents).