Ramzan Kadyrov renomme Grozny, la capitale de Tchétchénie, en Dijon
Depuis quelques jours, la moutarde est montée au nez de la communauté Tchétchène de Dijon. La ville d’Amora et de Patrick Chirac est en proie à de violents affrontements entre Maghrébins et ressortissants de cette petite République membre de la Fédération de Russie. Et cela a donné des idées au Président Tchétchène.
“J’adore le vin de Bourgogne, la moutarde fine et forte, les chocolats Lanvin”
On le soupçonne pas, mais Ramzan Kadyrov est un grand amoureux de la France. Il aime le vin – particulièrement le Bourgogne – et tous les plaisirs gastronomiques de notre pays. C’est d’ailleurs cette fraternelle amitié entre l’Hexagone et cette République du Caucase, aux portes de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et de l’Arménie, qui a conduit les quelques milliers de Tchétchènes à rejoindre la ville aux cent clochers.
Si le Président de Tchétchénie a décidé de rebaptiser sa capitale Dijon, c’est d’abord parce que Grozny commence à avoir mauvaise réputation. Depuis de nombreuses années, cette ville est synonyme de violences et de répression. Elle est souvent citée pour dénoncer les dérives du pouvoir de Kadyrov, que l’on dit totalitaire et violent. Mais débaptiser sa capitale aurait également l’avantage de raccourcir son nom. D’après nos sources, le dictateur serait en effet las de perdre du temps inutilement à parapher 6 lettres chaque fois qu’il écrit son adresse. Si Grozny devient Dijon, il n’en aurait donc plus que 5 à écrire.
Les français découvrent avec effroi que ceux qu’ils prenaient pour des Roms sont en fait des Tchétchènes
Les événements récents ont permis de constater qu’il y avait des Tchétchènes dans notre pays. Et beaucoup s’en sont étonnés. Car cette diaspora est en effet difficile à repérer. Pour la plupart des français, ils sont passés jusque-là inaperçus. “On les voyait aux feux rouges, avec leurs femmes voilées, leurs chaines en or et leurs jeans troués. Pendant toutes ces années, on pensait que c’était des Roms et qu’ils faisaient la manche”, nous avoue Patrick, un dijonnais qui, précise-t-il, n’est pas raciste car il a un ami Sénégalais.
D’ailleurs, il n’y a pas que pour le peuple que les Tchétchènes sont difficiles à identifier. Pour l’administration aussi, leur nombre exact est ardu à déterminer. Pour l’INSEE et TF1, les deux principaux instituts de statistiques, ils ne sont que des Russes. En revanche, pour Christophe Castaner et la police, ils ne sont que des musulmans parmi d’autres (La Tchétchénie est en effet à majorité musulmane).