Marlène Schiappa : “Quand je vois ces petits culs de rugbymen, je me dis que Finkielkraut a raison sur le foot féminin”
Le philosophe Alain Finkielkraut, qui avait déclaré “ne pas aimer le football féminin” lors de la dernière Coupe du Monde féminine, s’est trouvé une alliée de taille en la personne de Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. La femme politique a en effet regardé le match de l’équipe de France de rugby contre les îles Tonga et a beaucoup apprécié le spectacle.
“Quand on voit le cul de Sébastien Vahaamahina, on se dit que la Coupe du Monde de rugby est vraiment mieux que le foot féminin”
La ministre ne s’est pas privé de se lever tôt un dimanche matin pour pouvoir suivre le match France-Tonga. Et, comme elle l’a affirmé sur Twitter, elle n’a pas du tout été déçu. “Quand on voit toutes ces fesses musclées et bien galbées qui poussent dans la mêlée, on se dit que le rugby est vraiment un beau sport. J’en suis encore toute retournée”.
Elle a même apporté tout son soutien à Alain Finkielkraut : “Il avait raison. Sans langues de bois, qui peut dire que regarder courir Ada Hegerberg (la meilleure joueuse de football du monde) est aussi beau que regarder Emile Ntamack ou Louis Picamoles se pencher en avant ? Quand je pense à tout ce temps que j’ai perdu à défendre le sport féminin alors qu’à la place, j’aurai pu mater des culs d’hommes, j’en suis malade”
Ses propos ne laissent personne indifférents dans les milieux féministes
Inna Shevchenko, la chef de file du mouvement Femen en France, a applaudi les déclarations de Marlène Schiappa. Dans un Facebook live, elle est même allé encore plus loin en affirmant : “Par contre, je trouve dommage qu’il y ait autant d’îles du Pacifique qui jouent la Coupe du Monde. Les Tongiens ou les Samoans ne sont pas beaux. Il faudrait que les organisateurs invitent plus de nations sud-américaines. Un latino, ça a quand même une autre gueule”.
Au sein des milieux féministes, une seule voix s’est élevée contre la prise de position de la Secrétaire d’État : celle de Bastien Scalvoni, le porte-parole de Ni Putes, Ni Soumises. En temps qu’ancien rugbyman lui-même, il s’est insurgé de ce traitement dégradant des joueurs de l’équipe de France. “Il ne faudrait pas que l’on traite les hommes comme des bouts de viandes, voire comme des putes, sous prétexte qu’ils sont bien foutus et qu’ils ont des beaux corps. Nous ne sommes pas que des sex-toys pour divertir ces mesdames. Nous aussi nous avons un cœur…”