L’Olympique Lyonnais a été rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, le gendarme financier du football français, une décision qui fut un choc tellement elle était inattendue, notamment avec tout ce qu’avait fait Textor pour l’éviter, voici donc un éclaircissement de cette situation.
Les raisons de la sanction
Les dettes du clubs n’étaient pas un mystère, mais pour être plus spécifique, la DNCG reproche à l’OL un déséquilibre entre capitaux propres et dettes, et en conséquences, le club devait trouver environ 175 millions d’euros pour assainir ses finances.
Plusieurs mesures ont ainsi été prises par le club du 69, comme la baisse de la masse salariale (de 130 à 100 millions d’euros) et la vente de joueurs pour 80 millions d’euros, mais cela n’a pas suffi, et les garanties financières présentées n’ont pas convaincu la DNCG, comme la vente des parts de Crystal Palace ainsi qu’un potentiel transfert de Malick Fofana jugé entre 50 et 70 millions d’euros.
Plusieurs mesures étaient imposées depuis novembre : encadrement de la masse salariale, interdiction de recruter, menace de rétrogradation, désormais, c’est la relégation qui a été prononcée pour l’ancien club de Jean-Michel Aulas.
Les réactions et conséquences immédiates
John Textor tout d’abord, président et propriétaire, s’est dit abasourdi par la décision, il faut dire qu’il a toujours affiché un calme légendaire lorsque les choses s’envenimaient, et le club a publié un communiqué dénonçant une décision « incompréhensible » et a annoncé faire appel qui sera rendu avant la fin de l’été.
Les dirigeants affirment également avoir injecté des fonds importants et vendu Crystal Palace pour renforcer la trésorerie, si cela s’avère être officiel noir sur blanc, il y a de fortes chances que cela pèse en appel pour le club.
Que va-t-il se passer maintenant ?
L’OL dispose de sept jours pour faire appel de la décision, ce qui devrait sans surprise être appliqué, et si la rétrogradation est confirmée, Reims récupérerait la place de l’OL en Ligue 1.
Le club espère fournir de nouvelles garanties financières lors de l’appel, mais pour l’instant, l’incertitude règne sur l’avenir sportif et économique du club, et toute la ville de Lyon et le football français attendent la suite avec anxiété
